Les effets des pesticides sur l’environnement

Depuis toujours, les agriculteurs utilisent les pesticides pour protéger la culture. La substance chimique améliore le rendement des récoltes en protégeant les plantes contre les microorganismes nuisibles. Cependant, il est difficile de limiter l’impact des pesticides. L’utilisateur cible généralement une parcelle de terrain bien délimité, mais la volatilité du produit rend son confinement impossible. Ainsi, la répercussion s’étend généralement sur les espèces et les zones non-ciblées. Les études montrent que plus de 95 % des pesticides affectent une destination non inclut pour le traitement.

Quelques pesticides et leur effet sur l’écosystème

Les effets néfastes de l’organochloré DDT et DDE sur l’environnement ont été découverts dans les années 70. Ce produit chimique était destiné à l’origine pour combattre l’épidémie de paludisme. Mais malheureusement, il contribue aussi à l’amincissement de la coquille de l’œuf chez les rapaces. Par ailleurs, il entraine une perturbation de la thyroïde chez les petits rongeurs, les amphibiens, les poissons et les oiseaux. Le toxaphène et le dieldrine ainsi que le Dicofol provoquent un taux de mortalité élevé chez les reptiles sauvages. Le triazine provoque chez les vers de terre une infection due aux grégarines monocystidées. Les vertébrés perdent leur système immunitaire en contact de chlordane, de l’atrazine ou encore des carbamates. Les oiseaux risquent une intoxication en ingérant de l’anticholinestérase. La plupart des pesticides entrainent pareillement une réduction du taux de reproduction des volatiles carnivores et granivores.

Les pesticides et l’air

Les substances chimiques utilisées dans les plantations et les cultures peuvent entrainer une pollution de l’air. Lors du traitement, certaines particules sont entrainées par le vent et se mettent en suspension en atmosphère. Ces particules vont ensuite suivre la direction du vent pour atteindre d’autres zones. La propagation des pesticides est en grande partie causée par la température et les conditions météorologiques lors du traitement.
Les pesticides peuvent se présenter sous forme de poudre. Mais tout comme les gouttelettes à pulvériser, les poudres peuvent être aussi transportées par le vent. Les molécules chimiques se fixent parfois sur des poussières qui vont être déplacées au loin. Dans certains pays, les cultivateurs doivent obligatoirement mettre en place un système de brise-vent pour limiter la propagation. Actuellement, les pesticides et les herbicides représentent jusqu’à 6 % de l’ozone troposphérique.

Les pesticides et l’eau

Les résidus de pesticides contaminent également la nappe phréatique et la pluie. Tous les cours d’eau aux États-Unis contiennent du pesticide, mais le niveau de pollution varie d’une région à une autre. Les études ont montré que le niveau de contamination de l’eau potable a déjà dépassé le seuil admissible. Les substances chimiques s’infiltrent dans l’eau à travers plusieurs la percolation, les particules entrainées par le ruissèlement, un déversement accidentel ou la dérive des particules.
En outre cette contamination de l’eau, les pesticides sont néfastes aussi pour le sol. Quelle que soit la nature de la terre, une exposition fréquence à la substance va rendre le sol infertile. En effet, certains organismes indispensables pour l’écosystème comme les vers de terre sont tués par le produit toxique. Le second effet est que la terre devient de plus en plus sensible à l’érosion.